tag:blogger.com,1999:blog-8681586688616795426.post457916622346498667..comments2023-12-30T10:09:28.241+01:00Comments on Université Populaire des Alpes Maritimes: 40 ans après, Mai 68 ?Unknownnoreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-8681586688616795426.post-38996697181774104222022-08-22T14:43:18.184+01:002022-08-22T14:43:18.184+01:00Thannks for sharing thisThannks for sharing thisGlendora Furniture Removalhttps://www.garbage-haulers.com/us/appliance-disposal-california/glendora-furniture-removal.shtmlnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8681586688616795426.post-58811496318341148502008-04-30T07:44:00.000+00:002008-04-30T07:44:00.000+00:00http://www.webdeleuze.com/php/index.htmlhttp://1li...http://www.webdeleuze.com/php/index.html<BR/>http://1libertaire.free.fr/Foucault.html<BR/><BR/>et deux sites pour retrouver des textes de Deleuze et Foucault....<BR/><BR/>NathalieAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8681586688616795426.post-28162698081365663832008-04-30T07:28:00.000+00:002008-04-30T07:28:00.000+00:00Pour compléter le débat, un passage de l'ouvrage d...Pour compléter le débat, un passage de l'ouvrage de D BENSAID "eloge de la politique profane" nous sommes dans le paragraphe sur l'éclipse de la politique sous paragraphe le degré zéro de la stratégie<BR/><BR/>"Sous la plume des nouveaux philosophes, la plèbe devint ainsi l'antithèse atemporelle à l'asservissement totalitaire du Goulag qu'ils prétendaient découvrir grâce à Soljenitsyne, en ignorant suberbement Victor Serge, David Rousset, Anton Ciliga, et tant d'autres. Alain Badiou et ses amis des cahiers du Yenan s'inquiètèrent de ce "vent d'ouest". Sans reprendre le diagnostic de Benjamin ou Arendt sur le fascisme comme expression de la décomposition des classes en masses, ils perçurent dans la décomposition plébéienne de la lutte des classes l'annonce d'une nouvelle fascisation. Ils allèrent jusqu'à cartographier 2 tentations "social-fasciste" l'oeuvre dans "la furie antimilitante des massistes deleuziens" comme dans le scientisme althussérien. Pourfendant le rhizome comme un "fascisme de la pomme de terre", ils voyaient se profiler, dans l'orage déchainé du multiple, dans l'assaut du tubercule acentrique contre "les centres quels qu'ils soient", dans le dénombrement infini des forces ponctuelles, dans l'addition disparate des révoltes,une haine du militantisme, sous couvert de se libérer de "l'idéal militant".<BR/>C'était mésestimer la portée de la critique deluezienne, démystificatrice d'une Histoire unitaire agie par un Sujet démiurgique. Mais le Sujet majuscule et souverain ayant été préalablement miné par la linguistique et la psychanalyse, sa destruction aboutissait en effet à l'affirmation de subjectivités en miette, à la subjectivisation de sujets autistes livrés aux caprices de leurs désirs. Dans ce champ de ruine, la politique avait de plus en plus de mal à retrouver ses petits. L'entreprise de démolition du Sujet était cependant congruente avec le rejet du fétichisme de l'Histoire en matasujet. La fonction critique de l'Histoire généalogique foulcadienne ne consistait-elle pas in fine à montrer modestement que les rapports sociaux se sont toujours formés dans la contingence, au confluent de rencontres et de hasards?<BR/>Ce travail de démystification aboutit du même coup à une démission stratégique révélé par le dénigrement de la fonction prophétique. Le prophète, selon Deleuze, est en proie à "un délire d'action", plutot que porteur d'une imagination féconde. Chez l'activiste militant, la trahison deviendrait ainsi "une idée fixe". C'est se méprendre sur la fonction performative ou simplement politique de la prophétie, méprise partagée par Foulcault quand il reprochait aux analyses de Marx de se conclure sur des paroles la plupart du temps erronée (...)<BR/>La pensée programmatique moderne apparait alors comme une forme profane de prophétie stratégique mêlant 3 idées complémentaires: le choix de moyens appropriés à la poursuite d'une fin, l'anticipation du jeu selon ce que l'on pense devoir être l'action des autres, l'ensemble des ressources mobilisées en vue de la victoire. Si la stratégie réside dans le "choix des solutions gagnantes", et si le désenchantement de l'époque aboutit à la conclusion qu'il n'y a plus de solution gagnante possible la notion de stratégie ramenée à son degré 0 n'a évidemment plus grand sens. Comme le dit Guattari, la logique pragmatique des transformations processuelles prend alors le pas sur la logique programmatique d'ajustement des moyens à un but visé. L'éthique de la politique se métamorphose en moralisme antipolitique. Ne subsiste guère qu'un impératif catégorique de résistance ou un formalisme de la fidélité à l'évènement.<BR/>Signe de ces temps obscurs, cette fermeture stratégique semble contredite par Deleuze par le foisonnement des possibles, par l'ouverture d'une temporalité créatrice, et par la contingence des devenirs. Si le pouvoir s'exerce plutôt qu'il ne se possède, il devient en effet, de part en part, "affaire de stratégie", d'une stratégie des forces s'opposant en permanence à leur stratification. L'énoncé réflexif deleuzien d'une société qui se "stratégise" n'en laisse pas moins perplexe. Que reste-t-il d'une politique sans programme, d'un arc tendu et d'une flèche qui ne vise plus aucune cible? Guy Debord établit un lien étroit entre le sens de l'historicité et la possibilité d'une pensée stratégique engagée dans une temporalité ouverte. Un Etat dont la gestion souffre d'un grave déficit de connaissance historique "ne peut plus être conduit stratégiquement". Ce qui vaut pour la conduite d'un Etat vaut a fortiori pour toute politique visant à changer l'ordre établi. Or, la substitution du devenir à l'histoire abolit précisément l'horizon d'attente auquel tend tout projet stratégique"....<BR/><BR/>Désolée pour la longueur du texte, mais ce passage m'a semblé intéressant dans le cadre de nos réflexions sur mai 68...40 ans après...Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8681586688616795426.post-59412295917404949942008-04-24T07:21:00.000+00:002008-04-24T07:21:00.000+00:00C'est le débat qui est à promouvoir, les lieux de ...C'est le débat qui est à promouvoir, les lieux de paroles contradictoires afin de contrebalancer le flux descendant de pensée unique.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8681586688616795426.post-64903838360190420002008-04-24T06:42:00.000+00:002008-04-24T06:42:00.000+00:00Peut-on considérer, aujourd'hui, que la parole ser...Peut-on considérer, aujourd'hui, que la parole serait bridée? Je n'ai pas vécu les années 50 et 60, mais j'ai le sentiment que nous pouvons, aujourd'hui, bien plus librement nous exprimer (le "casse toi connard" est symptomatique). <BR/><BR/>La liberté d'expression est quasi totale dans la limite des atteintes classiques aux bonnes moeurs (et encore!), à l'intégrité de l'Etat et à l'ordre public. <BR/><BR/>Le contrôle de la parole citoyenne (et surtout de l'action) me semble bien plus subtil aujourd'hui.<BR/> <BR/>Le dernier véritable moment politique citoyen, grande réussite en matière de démocratie a été l'instant des débats préalables au référendum TCE (même si le résultat ne m'a pas satisfait...), pour autant quel déferlement de prises de position, de parole, d'abus de langage aussi....autre moment (toutefois bien plus "orienté" à mon sens) le débat sur les signes religieux ostentatoires à l'école...<BR/><BR/>Tout n'est donc pas perdu. Toutefois,dans les deux cas suscités, le débat était organisé.<BR/><BR/>J'ai le sentiment d'une situation plus délicate en 2008 qu'en 1968...une jeune fille, lors du débat, relevait que trop de parole tuait la parole...On a le sentiment d'une société qui globalement n'a jamais autant parlé (avec un vocabulaire de plus en plus pauvre le problème est peut-être là, ce n'est pas un hasard si les linguistes s'intéressent aussi à la politique Noam Chomsky ou Alain Rey)..., jamais autant communiqué excepté que l'ESSENTIEL resterait de la maitrise des "notables"...au peuple le bla bla bla (je trouve même parfois la prise de parole impudique et excessive sorte de méga psychothérapie collective médiatisée)...à l'élite (élite "choisie" par le vecteur média) le discours politique, économique, social, scientifique, culturel...<BR/><BR/>Il faudrait recréer des lieux de brassage des populations et de prises de parole, sortes de MJC nouvelle version. <BR/><BR/>Il faudrait que les syndicats et les partis politiques s'ouvrent largement, que des lieux spontanés de prise de parole s'organisent...<BR/><BR/><BR/>Autre phénomène bigrement efficace pour les "cosmocrates"...l'individualisme et l'utilisation de toute une série de moyens qui enferment l'individu et les groupes d'individus (de plus en plus restreint) dans une logique égocentrique et dans un système de rapport de force violent. <BR/><BR/>Que vive l'UPAM....Anonymousnoreply@blogger.com